Les effets bénéfiques d’un mode de vie physiquement actif sur la santé physique, psychologique, et même la réussite scolaire sont bien connus. En revanche, il faut reconnaître que la pratique d’activités physiques peut comporter des risques de blessure, notamment de commotion cérébrale. Lorsque ce type de blessure survient, il importe d’appliquer des procédures reconnues en matière de prévention et de gestion.
Rôles et responsabilités
Au moment où survient une commotion cérébrale, chaque intervenant joue un rôle stratégique en matière de concertation et de transmission d’informations. La qualité de la communication entre tous est la condition clé d’un encadrement efficace et cohérent.
Déclarer tout symptôme pouvant être lié à une commotion cérébrale et compléter la fiche de suivi ;
Signaler tout incident dont vous êtes témoin ;
Respecter les avis médicaux ainsi que la procédure de reprise graduelle des activités présentée dans le Protocole de gestion des commotions cérébrales ;
Informer les différents milieux de votre état de santé et des restrictions qui s’y rattachent.
Il est important de déclarer les symptômes d’une commotion cérébrale pour prendre du repos et commencer au bon moment la reprise graduelle des activités. De cette façon, on s’assure de laisser le temps au cerveau de récupérer.
Être attentif à la présence de symptômes tardifs associés à une commotion cérébrale, car ceux-ci peuvent se manifester jusqu’à 48 heures après un incident ;
Faire les démarches nécessaires pour obtenir les soins appropriés ;
Informer les différents milieux (scolaire et sportif) de l’état de santé de votre enfant en complétant et en remettant la fiche de suivi ;
Favoriser une reprise des activités conformément à l’avis médical ou au protocole.
Vérifier la présence de symptômes auprès du participant à la suite de son retrait, compléter et lui remettre la fiche de suivi ;
Informer le plus rapidement possible le parent d’un mineur de la situation et de la période de repos à observer ;
S’assurer que la reprise de l’activité se fait conformément aux avis médicaux et à la procédure de reprise graduelle des activités présentée dans le Protocole de gestion des commotions cérébrales ;
Dans une situation où le protocole s’intègre aux pratiques d’une équipe soignante professionnelle (ex. : thérapeute du sport, physiothérapeute, kinésiologue) ayant une expertise en commotions cérébrales et étant sous supervision médicale, le protocole de gestion des commotions cérébrales peut s’appliquer avec une certaine souplesse, laissant place au jugement clinique du professionnel. Des outils reconnus de détection (SCAT5, ChildSCAT5, Pocket CRT) qui respectent les normes minimales du présent protocole peuvent être utilisés par des personnes habilitées à le faire.